L'école de police de Oissel (Seine-Maritime) a été évacuée dans la nuit de vendredi 18 août au samedi 19 août. Elle aurait reçu des menaces de nature terroriste. Les élèves ont réintégré les lieux cet après-midi.
Trois écoles de police, à Oissel (Seine-Maritime), mais aussi à Nîmes et Saint-Malo, ont dû être évacuées dans la nuit de vendredi à samedi après avoir reçu des menaces de nature terroriste. Elles ont réintégré samedi après-midi leurs élèves après une levée de doute complète, a appris l'AFP de sources policière et proche du dossier.
Les élèves policiers sur site avaient été relogés ou contraints de rentrer chez eux, au sein de leur famille, pour le week-end.
"La nuit dernière, une information a été portée à notre connaissance nécessitant la mise en œuvre d'une levée de doute dans plusieurs écoles de police (ENP), à savoir à Nîmes, à Oissel et à Saint-Malo", avait ce matin indiqué à l'AFP la direction générale de la police nationale (DGPN).
La DGPN n'a pas précisé quelle était la nature de l'alerte mais, selon une source proche de l'enquête à l'AFP, il s'agissait d'un courrier retrouvé sur l'un des chemins de ronde de l'école de police de Nîmes comportant des menaces de nature terroriste.
Une enquête ouverte
Ce samedi 19 août après-midi, les trois établissements étaient toujours fouillés par des équipes cynophiles, aidés par des chiens spécialisés en explosif. "Le bâtiment de Oissel est grand, cela va prendre du temps pour nos agents, peut-être toute la nuit", assurait à France 3 Normandie, le Service d’information et de communication de la police nationale (Sicop).
Les vérifications, qui se sont achevées cet après-midi, ont permis "une levée de doute complète et d'écarter tout risque. Les élèves policiers qui avaient été évacués ont ainsi pu réintégrer leurs écoles respectives", ajoute-t-on du côté de la DGPN.
Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Nîmes.