Une femme de 29 ans a subi un viol particulièrement barbare vendredi 4 août à Cherbourg-en-Cotentin (Manche). Hospitalisée et opérée, son pronostic vital est toujours engagé. Un suspect, déjà connu de la justice, a été interpellé par la police.
Vendredi 4 août, une femme d'une trentaine d'années a subi un viol d'une extrême violence à son domicile de Cherbourg-en-Cotentin. L'information a été révélée par nos confrères du Figaro, puis confirmée par le procureur de la République de la cité manchoise. Le rapport d'enquête démontre qu'elle avait déjà vu son agresseur mais qu'elle ne le connaissait pas.
Passée à tabac avec une violence inouïe, puis violée de façon très barbare, la victime est laissée pour morte par son violeur. Malgré son état critique, elle parvient tout de même à joindre les services de secours. Immédiatement hospitalisée, elle subit une intervention en urgence. Une semaine après les faits, son pronostic vital est toujours engagé.
L'hospitalisation se poursuit et l'état de la victime suscite toujours des inquiétudes.
Pierre-Yves Marot, procureur de la République de Cherbourg-en-Cotentin
Le principal suspect confondu par ses empreintes et son téléphone
Dans le lieu d'habitation de la victime, les investigations sur la scène de crime ont permis de collecter des traces papillaires. Celles-ci correspondaient à un profil inscrit au fichier automatisé des empreintes digitales (FAED). Le suspect a aussi été confondu par la géolocalisation de son téléphone portable, qui indiquait qu'il était bien au domicile de la jeune femme agressée à l'heure du crime.
Les enquêteurs se sont alors tournés vers un jeune majeur défavorablement connu de la justice. Arrêté et placé en garde à vue le jeudi 10 août, il a d'abord contesté toute responsabilité avant de reconnaître "laconiquement" les faits susceptibles de lui être imputés.
Ce vendredi 11 août, la procédure a été transmise au parquet de Coutances. Une information judiciaire du chef de viol accompagné d'actes de barbarie devrait être ouverte prochainement. Le placement en détention provisoire de l'agresseur présumé devrait être décidé. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.