Deux lycéens ont été interpellés, ce mercredi 18 décembre 2024, en possession d'un couteau. Un signalement au procureur a été fait. Face à la montée de ces agissements, la rectrice de la région a annoncé qu'un conseiller principal d'éducation et un assistant d'éducation viendront renforcer les équipes.
Scène inhabituelle au lycée professionnel Pierre Mendès France, à Montpellier, ce mercredi 18 décembre 2024. La police est intervenue dans cet établissement situé à proximité de la gare Sud-de-France pour interpeller deux lycéens en possession d'un couteau.
Une recrudescence de bagarres
Depuis plusieurs jours, le lycée connaît "une recrudescence de bagarres entre élèves au sein et aux abords de l'établissement", précise l'académie de Montpellier. Certaines de ces altercations ont été interrompues par des enseignants "qui ont reçu des coups en voulant séparer les élèves".
Ces violences ont contraint le chef de l'établissement à prendre des mesures fortes : convocation de conseils de discipline et sanctions disciplinaires. Un signalement au procureur de la République a également été fait.
L'académie détaille : "les équipes mobiles académiques de sécurité multiplient leurs interventions au sein de l'établissement, comme ce matin où elles ont saisi un couteau introduit illégalement dans l'enceinte du lycée par deux élèves qui ont aussitôt été remis aux forces de l'ordre".
Catherine Côme, directrice académique des services de l’Éducation nationale de l'Hérault, condamne avec "la plus grande fermeté ces violences" et souligne qu'elles feront "systématiquement l'objet de sanctions et de signalements auprès du procureur".
Des renforts pour mettre fin à ces violences
Sophie Béjean, rectrice de la région académique Occitanie, apporte son soutien aux équipes du lycée et "tout particulièrement aux enseignants blessés et aux élèves victimes et à leurs familles".
Elle a par ailleurs annoncé que dans le cadre du plan tranquillité annoncé par la ministre de l’Éducation Nationale, un conseiller principal d'éducation et un assistant d'éducation viendront renforcer "très prochainement, dès janvier", les équipes "pour mettre un coup d'arrêt à ces agissements qui n'ont aucunement leur place au sein de l'école de la République", conclut l'Académie.