Une opération de fouille des parloirs du centre pénitentiaire du Havre (Seine-Maritime) a permis à la gendarmerie de saisir 240 grammes de cannabis le 14 février 2023. Depuis le 1er janvier 2024, ce sont plus de 1,5 kg de cannabis qui ont été découverts, soit trois fois plus que l'année dernière.
Le mercredi 14 février 2024, la gendarmerie nationale et le centre pénitentiaire du Havre ont organisé une vaste opération de fouille, sur demande du parquet, visant à contrôler les parloirs familles.
Trente militaires sont intervenus avec le concours d'un chien spécialisé dans la recherche de stupéfiants au sein de la prison du Havre.
Trois fois plus de cannabis saisi qu'en 2023
L'opération a permis la découverte sur plusieurs visiteurs d'un total de 240 grammes de cannabis destinés aux détenus. "Depuis le 1er janvier 2024, ce sont plus de 1,5 kg de cannabis qui ont été découverts par les surveillants à l'occasion de ces fouilles, soit presque trois fois plus que sur toute l'année 2023", indique le procureur de la République Bruno Dieudonné dans un communiqué.
Les visiteurs trouvés en possession de produits stupéfiants ont été systématiquement placés en garde à vue et déférés au parquet à l'issue. Majoritairement inconnus de la justice, ils ont fait l'objet de poursuites pour trafic de stupéfiants et remise illicite de bien a détenu et ont été condamnés à des peines d'emprisonnement significatives assorties du sursis simple, outre des peines complémentaires d'interdictions de paraître au Centre Pénitentiaire du HAVRE et de contact avec le détenu visité.
Les détenus ont également été poursuivis puisque dans la plupart des cas les introductions sont réalisées à leur demande, et condamnés à des peines d'emprisonnement ferme, s'ajoutant aux peines en cours d'exécution et repoussant d'autant la sortie de détention.
Les contrôles aux parloirs renforcés
Par conséquent, le procureur a décidé de serrer la vis et renforcera à l'avenir les contrôles des parloirs et de multiplier les opérations de fouilles cynotechniques au sein de l'établissement. "La réponse pénale
continuera d'être empreinte de fermeté et se traduira par le déferrement systématique des visiteurs trouvés en possession de produits stupéfiants", conclut le procureur.