Élus et habitants se sont rassemblés dans la matinée samedi 10 février 2024 à Beaurepaire, près d'Étretat (Seine-Maritime), où un adjoint au maire s'est violemment fait agresser par un habitant.
Une quarantaine d'élus des communes voisines, deux députés et une soixantaine d'habitants. Tous et toutes se sont réunis samedi 10 février 2024 devant la maire de Beaurepaire (Seine-Maritime) en soutien au deuxième adjoint du maire violemment agressé par un habitant pour une histoire de stationnement gênant.
"Ce n'est pas acceptable qu'un élu se fasse ainsi agresser", lance Céline Burlin, sénatrice (PCF) de Seine-Maritime.
Un soutien unanime
L'élu de Beaurepaire n'était pas présent, il est actuellement en train de se remettre. Le médecin a retenu une ITT (interruption temporaire de travail) de cinq jours pour la victime. Ce rassemblement montre qu'il a reçu un soutien unanime.
Malheureusement, on a des administrés qui sont de plus en plus impatients, qui manquent de respect et d'autorité. Malheureusement, ce qui s'est produit à Beaurepaire se produit trop en France.
Denis Merville, Maire (Horizons) de Sainneville et Président de l'association des maires de Seine-Maritime.
Les faits remontent au 2 février. L'élu a reçu un coup de tête de la part d'un riverain qui venait de recevoir un courrier lui demandant d'enlever sa voiture stationnée depuis des mois sur un parking.
L'agresseur a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
Une loi actuellement discutée à l'Assemblée Nationale
L'incident de Beaurepaire n'est pas un cas isolé. Les agressions d'élus se multiplient en France, à tel point qu'un texte est actuellement discuté à l'Assemblée nationale pour répondre à cette hausse des actes hostiles envers les élus. Ce texte est examiné depuis ce mardi 6 février par les députés.
Adopté en première lecture au Sénat, l'une des mesures phares du projet