Élu violemment agressé près du Havre : l'habitant condamné à de la prison avec sursis

L'habitant de Beaurepaire (Seine-Maritime) a été condamné à quatre mois de prison avec sursis mercredi 7 février 2024 pour avoir agressé un adjoint au maire de sa commune qui lui avait demandé de déplacer une voiture.

Quatre mois de prison avec sursis : voici la décision prise par la justice mercredi 7 février 2024 pour l’agression d’un adjoint au maire de Beaurepaire (Seine-Maritime) quelques jours plus tôt. 

L'agresseur, qui a reconnu les faits, a été condamné en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) à quatre mois de prison avec sursis, trois ans de privation de ses droits civiques et obligation d'accomplir un stage de citoyenneté sous six mois, a précisé le procureur du Havre Bruno Dieudonné, confirmant une information de Paris Normandie.

Cinq jours d'ITT pour la victime

Le médecin a retenu une ITT (interruption temporaire de travail) de cinq jours pour la victime, a-t-il ajouté.

Un élu de la commune de Beaurepaire, près de Fécamp, avait été violemment agressé devant son domicile, vendredi 2 février 2024, pour une histoire de stationnement gênant. La mairie de Beaurepaire avait fait savoir qu'un adjoint au maire, âgé de 70 ans, avait reçu vendredi un coup de tête d'un de ses administrés, sommé de déplacer une voiture.

Un communiqué publié sur la page Facebook de la mairie expliquait que l'agression faisait suite à la demande du maire de la commune, Carol Gondouin, de déplacer un véhicule "ventouse" d'un parking public appartenant à la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole.


Selon l'article R417-12 du code de la route, le stationnement d'un véhicule devient "abusif si sa durée excède sept jours, ou excédant celle fixée par arrêté".

"Cela faisait plusieurs mois que le véhicule était là", avait expliqué le maire, "et ce n'était pas une amende, juste un mot lui demandant de le déplacer."

Beaurepaire est une commune rurale de moins de 500 habitants, située à 25 kilomètres au nord du Havre.

Cette agression est intervenue alors que l'Assemblée nationale a adopté mercredi en première lecture un texte sénatorial visant à mieux protéger les élus locaux, de plus en plus confrontés à des violences.

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