Suite à l’incendie survenu à la raffinerie Esso-ExxonMobil de Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime), classée Seveso seuil haut ce lundi 11 mars 2024, Atmo Normandie publie des premiers résultats d’analyses plutôt rassurants.
Dans la nuit de lundi 11 mars à mardi 12 mars 2024, deux des stations de mesure d’Atmo Normandie ont enregistré une hausse modérée et ponctuelle du dioxyde de soufre (SO2) dans l’air, un gaz polluant traceur de l’activité de raffinage du pétrole.
La station de Notre-Dame-de-Bliquetuit, au niveau de la Maison du parc naturel régional, a mesuré un maximum de 16 µg/m3 d’air en moyenne horaire à 2h du matin. Celle de Port-Jérôme-sur-Seine a détecté un maximum horaire de 114 µg/m3 à 11h. Pour comparaison, le premier seuil du dispositif d’alerte à la pollution de l’air est fixé à 300 µg/m3 sur une heure.
Selon Atmo Normandie, sur ces deux stations, les concentrations de particules microscopiques PM10 ou PM2,5 ne montreraient pas de hausse significative jusqu’à présent.
Autres actions menées par Atmo Normandie
Atmo Normandie a modélisé le déplacement des fumées issues de l’incendie de la raffinerie de Port-Jérôme-sur-Seine survenu lundi 11 mars dans l'après-midi. Cela montre que le panache s’est dirigé vers l’Est.
L’association a recherché d’éventuelles traces de suie dans ce secteur et n’en a pas trouvé.
En cas d’observation de problème de santé, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel.