La 2X2 voies autoroutière payante doit entrer en service en 2024. Un contournement de 41 kilomètres de Rouen qui reliera aussi l'A13 et l'A28. La commission d'enquête donne son feu vert. Elle émet aussi 4 réserves et 9 recommandations
Il ne manque plus que la déclaration d'utilité publique en 2017. Le choix du concessionnaire privé du contournement Est de Rouen sera fait par appel d'offre et le chantier pourra commencer.
Le 9 septembre, la préfecture de Seine-Maritime a annoncé que la commission d'enquête avait remis ses conclusions. L'avis est favorable.
Le contournement Est sera une autoroute payante
Les points forts retenus par la commission d'enquête
- "Le niveau de service apporté par l'infrastructure sera élevé"
- "La sécurité routière s'en trouvera améliorée"
- "une garantie de confort de conduite"
- "le projet répond aux souhaits des transporteurs locaux"
La vitesse devra être réduite (moins de 130 km/h) près des zones habitées. Des voies lentes et voies de détresse devront aussi être réalisées.
Concernant le prix du péage, la commission note qu'il "est clair que le concessionnaire, dans sa réponse à l'appel d'offre devra proposer des montants de péage les plus bas possible" et qu'il devra "impérativement" faire des "propositions favorables" pour les utilisateurs réguliers.
Le rapport complet :
Les nuisances de bruit, pollution et futures expropriations doivent être mieux prises en compte
Selon la commission le contournement Est "répond globalement aux objectifs" et a un intérêt "indéniable" pour l'économie locale.
Elle recommande de minimiser l'impact pour les exploitations agricoles qui seront dans le tracé avec des "compensations appropriées". Pour les expropriations des maisons qui devront être détruites, la commission demande que "l'indécision" ne dure pas et que des propositions de rachats soient faites dès la promulagation de déclaration d'utilité publique du contournement Est.
Concernant le bruit et la pollution, les limitations de vitesse doivent être envisagées. Les dispositifs anti-bruits prévus doivent être renforcés.
A Saint-Etienne-du-Rouvray, l'hypothèse d'un tunnel autoroutier de 650 mètres à la place du viaduc prévu n'est pas retenue. La commission demande d'importants moyens pour limiter les nuisances et d'aller "au-delà de la réglementation".
L'avis motivé complet :