Après un premier choc avec les CRS devant la préfecture de Rouen (à la fin de la manifestation contre la réforme du code du travail), un groupe de jeunes a commis des violences dans les rues du centre ville
Dégradations et comportements violents
Après un premier face à face vers 13h devant la préfecture de Région, où les CRS ont fait usage de gaz lacrymogène, un groupe de jeunes s'est déplacé vers l'hôtel de ville de Rouen. Sur le parvis de la mairie, vers 14h, au pied de la statue de Napoléon, un campement (ressemblant à celui installé en 2014 par les "zadistes" de la ferme des Bouillons devant le palais de justice) était en cours de montage.DIRECT. Manifestations. À #Rouen, des manifestants campent devant l'Hôtel de ville : https://t.co/odxoeZDiTf pic.twitter.com/I1bgK4gqV4
— 76actu (@76actu) 31 mars 2016
Après des sommations d'usage pour exiger le départ des manifestants, les CRS ont été la cible de jets de projectiles. Ils ont ensuite chargé et dispersé les manifestants dont sept ont été interpellés et conduits à l'hôtel de police pour y être placés en garde à vue. Six pour jet de projectiles sur agent dépositaire de l'autorité publique, un pour avoir recouvert d'inscriptions à la peinture le socle et la statue de Napoléon située place de l'hôtel de ville.
Un feu allumé rue de la République à #Rouen après la manif contre la #LoiTravail pic.twitter.com/rrnXlFtL3P
— Julien Bouteiller (@j_bouteiller) 31 mars 2016
Traversée de la ville
Rendus furieux par ces arrestations, des jeunes ont descendu la rue de la République, y édifiant une petite barricade avec des poubelles et y mettant le feu. Un début d'incendie qui a été éteint rapidement par les Sapeurs-Pompiers.Une voiture mise en travers de la route à #Rouen. Vives tensions entre manifestants et policiers. #LoiTravail pic.twitter.com/rg9Tb1WjUr
— Julien Bouteiller (@j_bouteiller) 31 mars 2016
De l'hôtel de police au centre St Sever
Poursuivant leur chemin en direction de la rive gauche, vers l'hôtel de police, dans le but de réclamer la libération de leurs camarades, environ 200 jeunes perturbateurs (dont beaucoup avaient le visage caché par un foulard ou une écharpe) sont arrivés rue Brisout de Barneville. Face à un cordon de policiers qui bloquaient le passage, une voiture a été mise en travers de la chaussée.Repoussé par les policiers, le groupe de jeunes s'est alors dirigé, une rue plus loin, vers le centre commercial Saint-Sever où beaucoup de boutiques ont été fermées en urgence afin de protéger les clients pendant le passage du groupe.
Les manifestants rentrent dans le centre commercial Saint-Sever à #Rouen pic.twitter.com/ZrSdCA3umc
— Julien Bouteiller (@j_bouteiller) 31 mars 2016
Pour la troisième fois en moins d'un mois, le local rouennais du PS a été la cible de manifestants. La vitrine de la permanence a été entièrement recouverte de peinture et des affiches y ont été collées...
Jets d'oeufs et de peinture sur la façade du siège #Ps #Rouen pic.twitter.com/BztWP92i4c
— frederic veille (@fredveille) 31 mars 2016
Ah bah si, les manifestants sont repassés par le PS à #Rouen #greve31mars pic.twitter.com/AURdbtIndH
— Anthony Quindroit (@ChilietCarnets) 31 mars 2016
A la suite des affrontements avec les forces de l'ordre, un jeune a été blessé et pris en charge par les Sapeurs-Pompiers et conduit au CHU.
Ce jeudi, en fin d'après midi, un appel à rassemblement a été publié par plusieurs syndicats afin de manifester contre les violences policières demain (vendredi 1er avril) devant le palais de justice de Rouen.