Furieuse et très agitée, la femme était armée d’un couteau d’une lame de 15 centimètres de long
Une dispute violente
Délicate intervention hier soir (lundi 9 mai 2016) pour les policiers de de la brigade spécialisée de terrain envoyés sur les hauteurs de Rouen dans un immeuble des Sapins, un quartier placé en ZSP (zone de sécurité prioritaire).Au départ, à 19h, il y a l’appel au standard de Police-Secours (le 17) d’un habitant qui déclare qu’il vient d’accueillir chez lui un de ses voisins. Il s’agit d’un homme qui se réfugie parce qu’il vient d’être agressé : il est blessé après avoir reçu des coups de couteau dans le dos.
Rapidement sur place, les policiers entendent la victime. L’homme, âgé de 45 ans, explique avoir eu une dispute avec sa compagne. Mécontente de ne pas trouver les enfants dans le logement, elle est entrée dans une vive colère et, prenant un couteau, s’est mise à frapper son concubin. L’homme a été touché dans le dos mais a réussi à éviter d’autres coups de couteau en saisissant la main de sa compagne. Puis il a pris la fuite et à s'est réfugié chez un voisin.
La suspecte emmenée de force puis internée
Pendant que les Sapeurs-Pompiers prennent en charge le blessé et le conduisent au CHU de Rouen (ses jours n’étant pas en danger), les policiers se présentent à l’appartement du couple. La femme leur ouvre la porte. Mais très vite elle s’énerve. Dans un fort état d’agitation, elle tient des propos incohérent. Dans le logement, les policiers découvrent des taches de sang. A la recherche du couteau, ils ne retrouvent seulement que le manche ensanglanté. La lame, d’une longueur de 15 centimètres et large de 4 (sans doute plantée dans le dos de la victime puis tombée dans la fuite), est un étage plus bas.Il s’agit maintenant d’emmener la suspecte à l’hôtel de police. Mais, hystérique, elle refuse de marcher et de bouger. C’est donc de force, maîtrisée et portée par les policiers, qu’elle descend les escaliers et sort de l’immeuble.
La situation n’est pas plus facile à l’hôtel de police, où l’état de cette femme, nécessite la levée de sa garde à vue et son transfert à l’hôpital dans une unité spécialisée en psychiatrie…