Quatre enfants arrêtés un samedi après midi devant une caserne de gendarmerie
Repérés par les gendarmes
La bande des quatre venaient de Saint-Etienne du Rouvray (Seine-Maritime). Quatre enfants âgés de 11, 12 et 13 ans qui ne connaissaient peut-être pas bien Rouen et le quartier situé au dessus de la place Saint-Marc.Ils ne savaient sans doute pas que les grands bâtiments situés entre la rue d'Amiens et l'église Saint-Vivien abritent une caserne de gendarmerie : la caserne Hatry. Le siège du Groupement départemental, qui avec ses 6 compagnies, assure des missions de sécurité publique, de police judiciaire, de sécurité routière et de renseignement. Le tout en lien avec les services de la Police Nationale.
Et samedi dernier (16 mai), les quatre jeunes venus du sud de l'agglomération rouennaise vont permettre, malgré eux, de donner un exemple de cette "complémentarité entre les deux grandes maisons" rattachées au ministère de l'Intérieur.
C'est vers 16h que les gendarmes de garde rue du général Sarrail, devant l'entrée principale de la caserne, vont être intrigués par le manège de quatre enfants qui, sur le trottoir, poussent avec efforts un scooter. Et arrivés presque en face de l'entrée de la gendarmerie, voilà que l'engin disparaît derrière la végétation des buissons qui garnissent le bas des immeubles.
Ayant deviné qu'il se passe quelque chose de louche, deux gendarmes sortent alors et traversent la rue.
Ils comprennent vite que les deux plus jeunes (ils ont tous les deux 11 ans) font le guet et découvrent que les deux autres sont en train d'essayer de démonter un scooter de marque Sym de 125 cm3 de cylindrée.
Se trouvant en "zone police", les militaires appellent le centre de commandement de l'hôtel de police qui envoie un équipage. Aux policiers, les jeunes vont expliquer avoir pris le scooter qui était garé (sans antivol) juste à côté, sur la place du 39e RI .
La victime du vol, un homme âgé de 30 ans, est prévenue et arrive pour récupérer son engin et répondre aux questions des enquêteurs.
Ramenés à l'hôtel de police, les quatre garnements ont été entendus puis remis à leurs parents, qui sont "civilement responsables".
Des parents qui devront notamment répondre de la suite qui sera donnée à cette affaire par le service de quart judiciaire…