La Métropole rouennaise vient d’attribuer la gestion de 28 de ses sites naturels à 13 lauréats après un appel à candidatures lancé le 24 avril dernier. Moutons et chèves ont été préférés aux engins agricoles.
Des animaux dans les prés
Les animaux implantés pourront être des ovins, des équidés et des caprins. Ce système permet une valorisation de l’herbe alors qu’auparavant celle-ci était considérée comme un déchet, supprime les nuisances sonores induites par les engins mécaniques, réduit les coûts de l’exploitation et favorise la bio-diversité. Les terrains retenus dépendent très souvent d’installations mises en place par la collectivité comme des bassins d’orage, des zones artisanales ou des captages.23 communes concernées
Les sites attribués gratuitement sont répartis sur 23 communes de la Métropole et représentent une superficie total de 24 hectares. Parmi eux figurent la prairie d’un bassin d’orage à La Saussaye (11.000 m2), un coteau à Amfreville-la-Mivoie (14.000 m2), la lagune de Bardouville (11.000 m2), le poste de refoulement d’Elbeuf (1.000 m2), la station d’épuration d’Hénouville (5.000 m2), le captage du Nouveau monde à Orival (13.000 m2), le Clos des pommiers à Saint-Aubin-Epinay (1.000 m2) ou encore la digue de Bellevue à Saint-Jacques-sur-Darnétal (15.000 m2). Le cahier des charges fixe à chaque fois les conditions d’exploitation fondées globalement sur l’éco-paturage.Au total 19 candidats avaient déposé un dossier auprès d’un comité composé de membres des services de la Métropole. Parmi les 13 retenus figurent 7 agriculteurs, 5 particuliers et une association. Certains ont pu obtenir plusieurs sites comme un particulier, Abdeslam Labadi, désigné à huit reprises.