En marge de la réunion de présentation des mesures de sécurité prises après les attentats, Pierre-Henry Maccioni préfet de Seine Maritime a apporté des précisions sur la présence des jeunes radicalisés en Seine-Maritime.
La cellule en charge d’observer les phénomènes de radicalisation en Seine-Maritime a identifié 140 personnes à risque, a indiqué ce jeudi 19 novembre, Pierre-Henry Maccioni préfet de Seine Maritime.
Trente font à ce jour l’objet d’une "surveillance particulière" par les services de renseignements. Ces personnes sont "susceptibles de faire le Djihad" poursuit le préfet.
Trois d’entre-elles sont assignées à résidence et placées sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire. L’une de ces personnes a depuis été interceptée alors qu’elle tentait de quitter la France.
"A priori nous n’avons pas de filière normande", a nuancé le préfet. Pour les besoins des enquêtes aucune information supplémentaire n’a été apportée sur le profil des personnes assignées à résidence ou plus simplement surveillées (identité, localisation, etc).