Les employés de l'enseigne d'ameublement Alinéa à Barentin ont arrêté de travailler pendant une heure jeudi 30 juillet 2020 et comptent poursuivre la grève ce samedi. Il savent leur entreprise menacée et craignent pour leurs indemnités de licenciement.
Le sort de l'enseigne de Barentin est scellé. D'ici la fin de l'année 2022, un tiers des magasins de l'entreprise Alinéa fermera dont celui de Barentin (Seine-Maritime). Dans le cadre d'un mouvement national, les 60 employés du site de Barentin ont cessé de travailler pendant une heure, jeudi 30 juillet 2020. Ils comptent poursuivre leur action samedi, cette fois, toute la journée.
En redressement judiciaire depuis le 14 mai 2020, le président du conseil de surveillance de la filiale Alexis Mulliez a décidé de reprendre 7 des 26 établissements de la filiale.
Plus d'indemnités
Les salariés de Barentin sont particulièrement inquiets quant à leurs indemnités de licenciement. "1 000 euros par années de travail ce serait le minimum ! ", s'exclame Daniel Cascella, délégué CFTC du personnel.
Ils espèrent que la fermeture de l’enseigne n’en entrainera pas d’autres au sein d’une zone commerciale qui génère plus de 3 000 emplois.
La décision finale sera rendue par le tribunal correctionnel de Marseille le 31 août 2020.Il y a de réelles inquiétudes sur le fait par exemple que les enseignes comme André et Courtepaille au niveau national sont soumises aussi à des menaces de licenciement massif, à des disparitions de magasins, donc il faut rester très vigilant.