Au jardin des plantes de Rouen on fait le constat du réchauffement climatique et les jardiniers s'adaptent.
Depuis 1974, le thermomètre a grimpé de 2° environ à Rouen et les épisodes de sècheresse se sont multipliés ces dernières années notamment lors des étés 2017 et 2018. Des phénomènes climatiques, ajoutés à de fortes pluies, de plus en plus rapprochés qui ont des conséquences sur notre écosystème.
Souvenons-nous en janvier 2018 la Seine déborde. Il est tombé 178 mm d'eau sur le seul mois de janvier, c'est beaucoup puisque c'est le double d'un mois de janvier normal - Julien Goossens, directeur du jardin des plantes
Certains arbres comme les pins ou les séquoias souffrent depuis plusieurs années de "stress climatiques". Fortes pluies puis secheresse et manque d'eau, un cocktail qui ne convient pas aux végétaux.
Il faut savoir qu'un sequoia peut vivre jusqu'à 3000 ans, ici ils n'ont que 150 ans et certains sont déjà en train de mourir - Julien Goossens, directeur du jardin des plantes
VIDÉO : le reportage au jardin des plantes de Rouen, accompagné du directeur, Julien Goossens
Désormais les jardiniers doivent adapter leurs plantations avec des arbres qui résistent mieux au changement climatique, comme les chênes. Si les experts s'accordent à dire les températures pourraient atteindre 50° dans nos villes en 2050, les arbres pourraient être nos meilleurs alliés pour absorber la chaleur et se mettre à l'abri.