Derrière la flamme, toute une organisation ! Des convois, des torches, des porteurs ... une mécanique bien huilée pour respecter les horaires, à la minute ... ou presque, et préserver la magie !

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La flamme prend le bus

À regarder le parcours de la flamme dans le département de la Seine-Maritime, on se demande comment le convoi peut passer d'une ville à l'autre en respectant les horaires !

Rien de plus simple, deux convois circulent ce vendredi 5 juillet dans la région. Un des deux, le plus important, va rallier Rouen, puis Dieppe, Yvetot et enfin le Havre.

Les bus que vous verrez circuler dans les grandes villes étapes du jour, c'est le convoi "engagement". Il se compose des bus pour acheminer les porteurs, des véhicules partenaires, sponsors et bénévoles. 

En parallèle, c'est un convoi dit "agile" qui emmène la flamme, torche et porteurs sur les étapes plus petites : en l'occurrence Jumièges, Mirville et Etretat.

"Ce convoi est plus petit, plus pratique aussi pour attendre certains sites, ou passer dans les rues de plus petites communes", nous précise une organisatrice de l'événement pour Paris 2024.

La flamme a des "nounous"

La flamme sacrée est répartie sur plusieurs lanternes, dont l'organisation ne souhaite pas dévoiler le nombre exact. Ces lanternes sont gardées nuit et jour par les gardiens de la flamme.

Après sa course, elle prend le bus et va se reposer avec eux à l'hôtel, sous l'œil vigilant de ses anges gardiens.

Les porteurs couraient un kilomètre en 1991

Les porteurs du jour ont été sélectionnés entre juin et octobre dernier. C'est un savant mélange entre candidatures spontanées, propositions de profils, personnalités incontournables...

Ils ont un point de rendez-vous dans la ville où ils seront un maillon de la chaîne et suivent le parcours dans un bus de dépose. Tous les 200 mètres, un nouveau porteur en descend.

Une fois le portage assuré, ils remontent dans un deuxième bus de ramasse. Une mécanique huilée pour fluidifier le relais et assurer la continuité. 

Lorsque la flamme est passée dans la région, juste avant les JO d'Albertville, les relayeurs étaient deux fois moins nombreux. La Flamme est restée trois jours en Seine-maritime, du 27 au 29 décembre, de quoi sillonner 162 kilomètres. Chacun faisait une course d'un kilomètre, un défi cinq fois plus sportif qu'aujourd'hui.

Mais, selon l'organisation, "cela permet d'avoir plus de porteurs, et de valoriser plus de monde."

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Du 27 au 29 decembre 1991, la flamme traversait la Seine-Maritime. Les porteurs, âgés de 15 à 20 ans, avaient été tirés au sort. ©INA

La torche pèse 1,5 kilo

Elle pèse tout de même 1,5 kilo ! Lors du dernier passage de la flamme en décembre 1991, les jeunes tirés au sort pour le relais, s'étaient entraînés à courir avec une bouteille d'eau porté à bout de bras. 

La torche de la flamme est fabriquée en Normandie

2 000 torches ont été façonnées pour les JO, dont une partie dans une fabrique normande. Évidemment, sur un parcours, il y en a plusieurs en circulation et deux lanternes avec la flamme olympique permettent de les allumer. L'organisation assure que la flamme est toujours "la flamme sacrée " !

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