Commerces vandalisés à répétition sur les Hauts de Rouen : des riverains inquiets

A Bihorel, sur les Hauts de Rouen, des riverains s'inquiètent des actes de vandalismes et tentatives de braquage perpétrés fréquemment sur les commerces du centre Kennedy. Dans la nuit du 13 au 14 août, le tabac du quartier a été dévalisé à l'aide d'une voiture-bélier. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans la nuit du 13 au 14 août, une voiture bélier force le rideau de fer du bureau de tabac du centre commercial Kennedy vers 2h15. Des voisins donnent l'alerte. Lorsque les équipages de la Brigade anti-criminalité (BAC) arrivent sur place, les malfaiteurs ont déjà pris la fuite. Les policiers constatent que tout le tabac a été volé, soit une dizaine de paquets car le propriétaire avait fait le vide avant de partir en congés. De nombreux dégâts matériels sont également à déplorer (cf photo). L'affaire a été confiée au Service régional de police judiciaire de Rouen (SRPJ). 

Pour le moment, personne n'a été interpellé. En revanche, une voiture qui pourrait avoir servi au vol du tabac presse a été retrouvée le 14 août en début de matinée. Le véhicule a été laissé calciné au niveau de la commune d'Estouteville-Ecalles (Seine-Maritime), il s'agit d'un Renault Scénic volé dans l'Oise.
 

Des riverains inquiets 

Ce n'est pas la première fois que les commerces de la rue du président Kennedy sont victimes d'actes de vandalisme et de vols. Le propriétaire du bar juste à côté du tabac est résigné : 

En un an, le bar a été visité 4 fois. Ça m'est arrivé qu'on me casse une porte vitrée pour une bouteille de whisky à 17 euros. Refaire une porte ça coûte 1000 euros, c'est pas plaisant. 

Le climat est devenu tendu au fil des semaines. Le boulanger en est venu à afficher sur sa boutique un mot : "Aux heures de fermeture, aucune espèce n'est laissée dans la boulangerie"

Deux caméras de surveillance sont installées dans le quartier. Les enquêteurs du SRPJ vont visionner les enregistrements pour tenter de reconnaître les cambrioleurs. 

Le reportage d'Angèle de Vecchi, Eric Proença-Pina et Joffrey Ledoyen. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information