Le 21 février, la Région Normandie lancera la procédure de vente d'un immeuble à Rouen. Il deviendra la première école d'arts culinaires de la célèbre maison parisienne spécialisée dans la gastronomie et l'épicerie de luxe.
Les premières informations avaient déjà fait saliver, c'était l'été 2019. Ce 17 février est annoncé une conférence de presse (vendredi 21 février) en présence du président de région Hervé Morin, de l'actionnaire majoritaire du groupe Fauchon, Michel Ducros et du futur directeur de l'école Fauchon.
Elle ouvrira en 2021, précise le communiqué de la région. Cet "institut Fauchon" accueillera environ 800 étudiants chaque année.
Le projet se concrétise avec la signature d'une "lettre d'intention' pour la vente d'un immeuble appartenant à la région. D'après nos informations, il se situe sur la rive gauche de la Seine près d'une autre école qui rayonne nationalement, l'INBP (institut national de la boulangerie pâtisserie).
Il est précisé que cette première école de Fauchon sera soutenue par la Région Normandie et aura un lien avec l'école hôtelière de Lausanne, (3400 élèves) réputée comme l'une des meilleures du monde.
Fauchon se développe dans l'hôtellerie et recrute
Du village du Calvados Ellon près de Bayeux, à la place de la Madeleine. Ce fut le chemin de l'audacieux Auguste Fauchon. Il créa sa société de "quatre saisons" en 1886 à Paris.L'élégante enseigne est le traiteur le plus célèbre de la capitale. Elle représente aussi le chic parisien dans son style. Fauchon mène de nouveaux projets. Son premier hôtel a ouvert à Paris, près de la maison-mère, en 2018. D'autres vont voir le jour à l'étranger. Fauchon va recruter.
La marque va aussi ouvrir de nouveaux magasins, notamment dans des aéroports. Elle emploie des pâtissiers, des traiteurs, confiseurs, chocolatiers et bien sûr des vendeurs qui doivent être des connaisseurs.
L'école de Rouen proposera des formations pour plusieurs filières de l'art culinaire et ambitionne de faire naitre de grands talents. La maison a compté parmi ses chefs, Pierre Hermé et Christophe Michalak.
Le saviez-vous ? L'entremet Auguste, l'hommage gourmand au Normand qui fit son chemin à la Capitale
"mousse onctueuse Batucao dévoile en son coeur un crémeux Batucao aux notes de fèves de tonka, un praliné au grué de cacao, un pain de Gênes au chocolat et un croustillant Batucao. Le voyage se termine avec un décor crunchy aux céréales soufflées et gianduja".