Ce lundi 23 octobre, l’entreprise chargée d’appliquer un film protecteur à la surface des décombres a commencé à installer sa base de vie. Les travaux d’encapsulage commenceront en fin de semaine et dureront jusqu’à la mi-novembre.
L’annonce a été faite ce lundi par la ville de Rouen, trois jours après la mise en examen de trois mineurs interpellés le 18 octobre dernier et placés en centre éducatif fermé.
Point sur la situation suite à l’incendie des 2 immeubles verre et acier dans le quartier Saint-Julien, mise à jour du lundi 23 octobre 2023 à 18h.https://t.co/vbw57u1cHc
— Ville de Rouen (@Rouen) October 23, 2023
C’est l’entreprise Demosten qui a été retenue par le propriétaire du site, Rouen Habitat, pour procéder à cette phase d’évacuation des décombres, à la suite de l’incendie des immeubles Verre et acier le 30 septembre dernier sur la rive gauche de Rouen.
Installée depuis 1945, dans la vallée de Seine, cette société s’est spécialisée notamment dans les chantiers de désamiantage et les travaux de décontamination.
L'encapsulage durera jusqu'à la mi-novembre
A partir du 28 octobre, un surfactant sera installé à la surface des débris issus de l’incendie. L’objectif de ce film est de limiter la propagation de fibres d’amiante en les encapsulant.
Dans son communiqué de presse, la Ville de Rouen se veut rassurante en rappelant que ce procédé est mis en place « même si à ce jour, aucune amiante n’a été détectée dans aucune des campagnes de prélèvements d’air. »
Cette première étape devrait durer jusqu’au 15 ou 20 novembre. « Une information écrite à ce sujet sera distribuée cette semaine aux riverains du site, dans leurs boîtes aux lettres » précise la mairie de Rouen.
L’évacuation des déchets pourra ensuite débuter selon un calendrier toujours à l’étude. En attendant, le site est toujours brumisé afin de maintenir au sol les particules. Ce dispositif prendra fin lorsque le surfactant aura été entièrement appliqué sur la zone.
Dans son communiqué, la Ville rappelle que la fin de la phase d’encapsulage des décombres est l’un des éléments clés qui permettra d’envisager la réouverture du groupe scolaire Pépinières le 4 décembre. L’autre condition est que les résultats des prochains tests liés à la présence d’amiante soient négatifs.