Une gigantesque tente fermée, des brumisateurs, une pelle à pinces vont servir à sortir les fûts de la zone incendiée. Des entreprises spécialisées sont mobilisées
Après l'explosion et l'incendie, il faut dépolluer les sols, les résidus des 5253 tonnes de produits et sortir les fameux fûts stockés dans l'entreprise.
La dépollution du site Lubrizol commence
11 octobre 2019 : à Rouen les travaux de dépollution de l'usine chimique Lubrizol débutent. Les fûts endommagés sont arrosés en permanence, les hydrocarbures présents dans l'eau sont pompés et une tente étanche de 1400m2 est en cours de construction.► Retrouvez toute l'actu "Lubrizol" en un clic avec tous nos derniers articles
Une grande tente en dépression d'air pendant les opérations
►Voici les principaux élèments du dispositif communiqués par la préfecture de Seine-Maritime- installation d’une tente fermée de 55 m sur 25 m sur la zone contenant les fûts endommagés
- la tente sera mise en dépression afin que les flux d’air soient dirigés vers l’intérieur ;
- l’ensemble de la tente sera relié au dispositif pérenne dont est équipé le site pour l’élimination des émissions de mercaptan et d’hydrogène sulfuré
- les opérations de manipulation des fûts seront effectuées sous la tente, notamment en déplaçant les fûts dans une benne appropriée en les manipulant à l’aide d’une pelle à pinces
- des brumisateurs d’eau seront installés autour de la tente pour intercepter les éventuelles molécules odorantes résiduelles.
Il faut que l'on évite les odeurs de mercaptan et les émissions d'hydrogène sulfuré
1000 fûts dans le stockage qui a brûlé à l'usine #lubrizol dont 160 qui peuvent dégager de l'hydrogène sulfuré (un gaz toxique qui pénètre par les voies respiratoires. ). les explications de l'administrateur de la DREAL de Normandiehttps://t.co/RmJH6B7CSm
— France 3 Normandie (@f3htenormandie) October 1, 2019
Une entreprise spécialisée dans l'éliminations de déchets industriels est venue sur le site de Lubrizol mardi. L'inspection des sites classés va examiner le mode opératoire qu'elle propose.
Pendant ces opérations, il faut empêcher les émissions de mercaptan et d’hydrogène sulfuré .
Une partie des déchets sera traitée au Havre
Une partie de ces résidus va être traitée chez Sedibex, une entreprise spécialisée dans le traitement des déchets dangereux, située dans la zone industrielle du Havre (Seine-Maritime). Sedibex éliminait déjà les déchets de Lubrizol et possède l'expertise nécessaire selon son dirigeant : Tout déchet qui entre sur le site est analysé deux fois. D'abord pour identifier les molécules présentes à l'intérieur, puis une seconde fois que ce qui arrive est bien conforme à ce qui avait été analysé à titre d'échantillon prévisionnel
Bertrand Bellanger, président de Sedibex.