Un concours en ligne organisé par une filiale de la SNCF a pour but de d'élire la "plus belle gare 2020"
Le concours se passe sur les réseaux sociaux et est organisé par la SNCF via Gares & Connexions, une filiale de SNCF Réseau, "spécialiste de la gare, de sa conception à son exploitation, en passant par la commercialisation de ses espaces."
Depuis le début de l'hiver des photos des gares en compétition sont publiées et des "batailles" (battle) entre gares sont organisées au fur et à mesure de l'avancement du concours.
Classée monument historique depuis 1975, la gare de Rouen était, dans les derniers jours de 2020, en quart de finale du concours des plus belles gares de France.
Comme celle de Limoges, elle est flanquée d'une tour-horloge. Horloge qui pendant plus de 4 ans n'a pas donné l'heure puisque les éléments du cadran (vieux de 92 ans) avaient éte démontés pour restauration.
Entre "art-nouveau" et "art-déco" cette gare de Rouen a été inaugurée en 1928 par le président de la République. Elle a remplacé un précédent bâtiment construit en 1847 et qui était devenu trop petit, tout comme la longueur des quais.
En 2017, d'importants travaux de voirie ont modifié l'aspect du parvis de la gare de Rouen et les rues adjacentes, dans le but d'éloigner les voitures (qui ne peuvent plus aller devant l'entrée de la gare et doivent faire un détour par des petites rues pour rentrer dans le parking souterrain) afin privilégier l'accès des voyageurs venant par les transports en commun.
Photos "avant-après" : déplacer la flèche de gauche à droite avec votre souris
Une nouvelle gare en projet
Dans le cadre du grand projet d'une nouvelle ligne nouvelle entre Paris et la Normandie à l'horzon 2045, une nouvelle gare sera construite sur la rive gauche de Rouen en bordure du quartier Saint-Sever (comme avant-guerre) à l'endroit où débutera un long tunnel sous la Seine qui devrait permettre à la nouvelle ligne de rejoindre le plateau du Pays de Caux en remontant à la surface entre les vallées du Cailly et de l'Austreberthe.
La gare actuelle, située en haut de la rue Jeanne d'Arc, et dont les quais (coincés entre deux tunnels) ne sont plus assez longs pour les arrêts des trains modernes, ne serait plus alors qu'une "gare de proximité" pour les trains en provenance de Dieppe d'Yvetot et de la nouvelle gare à l'étude à Pavilly-Barentin.