Justice : il comparait pour violences conjugales ayant entrainé la mort

Un sexagénaire est jugé depuis ce lundi 6 février devant la cour d'assises de Rouen. Il est soupçonné d'avoir frappé à mort sa conjointe en mai 2013 à Sotteville lès Rouen.

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Rappel des faits


Elle avait peur de se retrouver seule si elle le quittait. Elle en est morte
Allen Stockley, aujourd’hui âgé de 64 ans comparaît, du 6 a 10 Février, devant les jurés de la Cour d’Assises de la Seine-Maritime. Il est accusé d’avoir tabassé à mort sa compagne, âgée de 67 ans, en Mai 2013. Circonstance aggravantes, il s’était également livré ante morten à des actes de tortures et de barbarie.

Les faits se sont déroulés le 5 Mai 2013 à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), dans l’agglomération de Rouen. Allen Stockley, un ouvrier d’origine anglaise alors âgé de 60 ans avait bu. Beaucoup bu comme souvent.
Selon les enquêteurs, au moment de son interpellation à son domicile, il présentait encore un taux d’alcoolémie proche de 1,5 gramme.
Devant le Juge d’instruction, il avait mis les violences physiques qui se sont traduites par la mort de sa compagne, sur le compte de l’alcool.
Mais aujourd’hui, outre les «violences volontaires ayant entraîné la mort, sans intention de la donner », qui lui sont reprochés, Allen Stockley devra répondre du viol qui a précédé la mort de la victime. « Un viol accompagné de tortures et d’actes de barbarie », selon l’acte d’accusation.

Interview de Maître Claire Vacher, Avocate de la partie civile



Tout au long de l’audience, outre les faits, les jurés étudieront longuement la personnalité de l’accusé. Son casier judiciaire ne fait mention d’aucune condamnation pour violences. Pourtant, le dossier fait ressortir que cet homme était coutumier de violences répétées sur ses différentes compagnes. La peur qu’il inspirait empêchait ses victimes de porter plainte.
Peu de temps avant les faits, la victime s’était livrée à des confidences à une amie. Elle avait peur de se retrouver seule. Un choix qui lui a coûté la vie.
L’accusé, s’il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle.
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