"L'équivalent d'un orage dans le restaurant" : le plafond menace de s’effondrer, cette table appréciée des Rouennais doit fermer

Le Café perdu, en centre-ville de Rouen, a dû fermer pour une durée indéterminée suite à la découverte de gros problèmes de structure. L’équipe du restaurant reste soudée et ne baissera pas les bras.

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Tout a commencé par un dégât des eaux chez le voisin de l’étage supérieur. Un chauffe-eau défectueux a provoqué une inondation dans le restaurant Le Café perdu, rue d’Amiens dans le centre-ville de Rouen. « L’équivalent d’un orage dans le restaurant », témoigne Benoît Yon, cogérant, locataire des lieux.

Pas de dégât matériel, service terminé, plus de peur que de mal. A priori.

Une fermeture immédiate

Ce lundi 11 mars, deux semaines plus tard, lors de l’intervention d’une entreprise de gros œuvre pour vérifier l’état de la structure, le couperet tombe : le plafond est trop abîmé et menace de s’écrouler. Il faut mettre des étais dans tout le restaurant et le fermer immédiatement.

Il ne s’agit donc plus de sinistre mais de vétusté. Les réparations prendront donc beaucoup plus de temps. « Entre les différents devis, les assemblées générales, les travaux, prendre un avocat… Il y en a pour des mois d’arrêt », observe le cogérant, dans l’attente de conseils via son assurance protection juridique.

Il regrette que ses alertes n’aient pas été prises au sérieux plus rapidement, « ça fait des mois que je fais des mails avec tout ce qui tombe, comme un morceau de zinc tombé sur le trottoir ».

Plus de cuisine, plus de service, les deux salariés et l’apprenti sont au chômage technique. « Ça nous peine parce que ça tournait bien », s’émeut Susan Bora, partenaire de Benoît, dans la vie et au travail. Délocaliser ? Trouver un local et une cuisine ne se fait pas en un claquement de doigts…

"Est-ce que le maire pourrait nous aider ?"

« Ça occasionne des frais et je ne sais pas comment ça se passe au niveau juridique », souligne la cogérante, choquée par cet arrêt soudain. « On n’est pas forcément préparés, soutenus ou aidés. Est-ce que le maire pourrait nous aider, une union commerciale ? », s’interroge-t-elle.

Benoît préfère se réjouir de l’absence de conséquences qui auraient pu être dramatiques. « C’est quoi à côté de ce qui aurait pu se passer avec vingt clients dans le restaurant et le truc qui tombe ? ». Il affirme vivre au jour le jour, gère les difficultés les unes après les autres, résilient.

Entrepreneurs dans l’âme, Benoît et Susan tiennent également une cave à vin, de quoi se maintenir à flot quelque temps.

Surtout, le couple peut compter sur le soutien de sa « superbe équipe », telle que Benoît la qualifie. Avec leur cuisinier Jean-Christophe, le gérant planche déjà sur la création d’évènements en partenariat avec d’autres restaurants, comme c’est déjà le cas avec un établissement havrais, « pour continuer à faire vivre le nom, à nous faire vibrer ».

The show must go on. Dans l’adversité, le gérant du Café perdu mise sur une issue favorable et l'affirme, « on va rouvrir et plus fort qu’avant ! ».

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