La grève pour une augmentation des salaires à hauteur de l'inflation à Lubrizol, démarré mardi 11 octobre, se poursuit jusqu'à samedi. Sur le site de Rouen, seule une équipe de production ne fait pas grève selon la CFDT.
La grève sur les deux sites du fabricant d'additifs pour lubrifiants Lubrizol en Seine-Maritime, a été reconduite jusqu'à samedi, a indiqué lundi des sources syndicales. "Le mouvement de grève a été reconduit jusqu'à samedi prochain dans le cadre d'une réunion intersyndicale organisée ce (lundi) matin devant le site de Rouen avec des salariés du Havre et de Rouen", a déclaré à l'AFP le délégué CGT Thierry Rolland du site d'Oudalle, estimant que leurs "revendications salariales n'ont pas été entendues à ce stade."
Cette grève est une première au siège social français à Rouen. Démarré mardi 11 octobre, elle a pour objectif la revendication d'une revalorisation des salaires à la hauteur de l'inflation. "La direction nous explique qu'elle n'a pas la main, que cela se passe au siège aux USA", a dénoncé le délégué CGT du site d'Oudalle, quelques heures avant la tenue d'une réunion avec la direction.
"Une augmentation de 7% des salaires"
Sur le site de Rouen, seule "une équipe de production" ne faisait pas grève, a précisé Réginald Sauvalle, de la CFDT. "On est presque à 100% de grévistes pour les quatre autres unités de production", a-t-il ajouté.
La grève pour réclamer "une augmentation de 7%" des salaires pour "compenser l'inflation", selon les syndicats, a débuté mardi dernier.
"Nous maintenons le dialogue. J'ai rencontré l'ensemble des représentants syndicaux la semaine dernière pour comprendre la raison de leur entrée dans ce mouvement alors que ce n'est pas dans la culture de l'entreprise", a déclaré de son côté la présidente de Lubrizol France, Isabelle Striga, qui a indiqué arriver lundi après-midi face aux représentants syndicaux "avec des avancées" après un travail "avec la maison mère."