Les Jeux nationaux des transplantés et dialysés proposent aux personnes malades ou greffées de s'adonner à différentes épreuves sportives. Des olympiades ludiques et engagées, destinées à la fois à sensibiliser au don d'organes et à porter un message d'espoir aux personnes transplantées. En France, 24 000 personnes vivent dans l'attente d'une greffe.
Organisés par l'association Trans Forme, les Jeux nationaux des transplantés et dialysés propose un week-end de rencontres et de sensibilisation placé sous le signe du sport. Troisjours durant lesquels devraient se réunir environ 150 personnes. Objectif : transmettre une image positive du don d'organes et inviter ces sportifs d'un jour à se dépasser.
"On peut vivre après une transplantation"
La matinée s'est ouverte par une marche de trois kilomètres, en hommage aux familles des donneurs. Une centaine de personnes a défilé sur les quais de Seine. Sur place, les participants sont unanimes : "ça peut sauver des vies", relève Rajae Lazaar, soeur d'un donneur d'organes. "Mon frère a sauvé cinq vies. Il y a eu un don de cinq organes."
C’est important de montrer au public qu’on peut vivre après une transplantation, retrouver une vie normale. On travaille comme tout le monde, on fait du sport comme tout le monde.
Ludovic BelTransplanté d'un rein
"On a vécu des moments assez durs et difficiles, on a eu la chance d’être transplanté, d’avoir une seconde vie", souligne quant à lui Ludovic Bel, lui-même transplanté d'un rein. "C’est un rassemblement. On se connaît tous, on a tous notre propre histoire, et c’est super important d’être là."
L'après-midi doit se poursuivre avec des épreuves d'athlétisme, de golf, de pétanque et d'aviron. Demain aura lieu une épreuve très populaire : le tennis de table, un tournoi très attendu.
Comment donner ?
Selon l'association Trans Forme, 4 500 personnes seraient greffées chaque année et retrouveraient ainsi le plaisir d'une vie normale. Ils étaient plus de 5 000 en 2021.
Si vous souhaitez donner vos organes après votre décès, sachez que la loi de bioéthique applique le principe du "consentement présumé". Autrement dit, vous n'avez rien à faire - si ce n'est en parler à vos proches afin de leur faire part de votre choix.
Dans le cas contraire, il vous faut manifester votre opposition de votre vivant, en vous inscrivant au Registre national des refus.