Avant la liquidation judiciaire, les salariés du dernier New Look de Rouen occupent leur magasin

Faute de repreneur, les admistrateurs de New Look France ont demandé la liquidation de l'entreprise, faute de repreneur crédible. Les salariés, eux, réclament un Plan de sauvegarde de l'emploi pour obtenir de meilleures conditions financières de départ. A Rouen, ils occupent le magasin jour et nuit.

Les magasins New Look devraient bientôt disparaître. La société britannique de vêtements est en redressement judiciaire depuis le mois de mars

Les administrateurs chargés de l'entreprise ont demandé ce lundi 24 juin 2019, lors d'une audience au Tribunal de commerce de Paris, la liquidation rapide de l'entreprise, faute de repreneur crédible.Elle devrait être prononcée demain mercredi 26 juin.

A Rouen, un premier magasin, celui de la rue du Gros-Horloge, avait déjà fermé ses portes dans la douleur à l'automne 2018. 

La colère des salariés de New Look

Près de 400 salariés sont concernés en France dans une trentaine de magasins et quatre enseignes sont occupées par des salariés en colère. Ils réclament un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), ce que refusent les dirigeants.

Comme les autres salariés du magasin de Rouen, Alexis Parde, directeur  de"New Look" au centre commercial des Docks 76,  réclame un plan social digne :

Ce qu'on souhaite obtenir c'est un départ propre, non pas, on va dire, avec un départ au ras des pâquerettes de quelques centaines d'euros alors qu'on a de l'ancienneté : ça fait plus de 11 ans pour la plupart qu'on est là ; qu'on se bat, qu'on travaille pour New Look !
On se rend compte que du jour au lendemain, bah ça ne vaut plus rien parce qu'on a été berné par cette entreprise qui ne pense qu'à faire des bénéfices en fait…

VIDEO : le reportage de R. Deh et S. L'hôte

Un magasin occupé jour et nuit

A Rouen, depuis vendredi dernier (21 juin), les salariés du magasin des Docks 76 et son directeur occupent le magasin jour et nuit. 
Les salariés réclament un véritable plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et des indemnités de départ supérieur au minimum légal. Ils menacent d'ailleurs de se mettre en grève de la faim si la maison mère britannique ne fait pas un geste.
 
  

 

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