Les manifestations qui ont dégénéré ont détruit, brûlé des biens publics et des équipements de chantiers. La métropole appelle à la responsabilité à la veille du 9e samedi de protestation lié au mouvement des "gilets jaunes".
Abribus brisés, routes déformées par les incendies volontaires, conteneurs de poubelles détruits, garde-corps des ponts dangereusement endommagés...la liste de tout ce qui a été détruit devient longue à Rouen. On aura même vu samedi 5 janvier des arbustes jetés dans les flammes.
La ville compte de nombreux chantiers. Les barrières et matériaux vandalisés ou utilisés comme projectiles.
La métropole de Rouen estime les dégâts à 850.000 euros, sans compter "la mobilisation particulière demandée aux services de la Métropole pour prévenir, nettoyer, réparer ou remplacer au plus vite le matériel dégradé afin de maintenir le service public rendu."
Les élus de la métropole ont décidé de déposer plainte contre X pour ces actes de vandalisme. Ils rappellent que le droit de manifester est une liberté fondamentale inscrite dans la déclaration des droits de l'homme. Cette liberté n'est pas celle de détruire ou commettre des violences.
"Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi."
- ne laisser sur la voie publique aucun objet ou matériaux qui pourraient être utilisés comme projectiles, incendiaires ou armes durant le temps des manifestations.
- remiser poubelles, pancartes, encombrants, vélos et autres mobiliers extérieurs afin d'éviter qu'ils ne soient endommagés ou utilisés à des fins d'agression ou de destruction.