Dans les hauteurs de l'agglomération de Rouen, Mont-Saint-Aignan fait partie des communes touchées par des retombées de la fumée de l'incendie de l'usine SEVESO Lubrizol. Un habitant a décidé de faire prélever un débris par un huissier.
Dans les quartiers cossus de Mont-Saint-Aignan vivent des habitants influents et bien informés. Ils observent des retombées suspectes dans les jardins depuis l'explosion et l'incendie de l'usine Lubrizol. Certains ont décidé de prendre en main la situation sans tarder.
Un huissier de Rouen est intervenu une dizaine de fois chez des particuliers. Chez Stéphane H., des débris ont "atterri", "cela ressemble à de la fibre d'amiante, aux toits ondulés de l'usine". Il envisage de déposer plainte.
Equipé d'un appareil photo, de gants et d'un bocal, l'huissier de justice prélève l'objet dans les règles du droit.
D'autres habitants de l'agglomération ont trouvé des débris qui ressemblent à de l'amiante. La préfecture de Seine-Maritime recommande de ne pas les manipuler, et d'appeler ses services pour se signaler. Une entreprise spécialisée interviendra
cela ressemble à une matière filandreuse amiantée, sous réserve
Tout le quartier a été arrosé de débris de toiture amiantée
Reportage de France 2 (J. Nény, J. Cholin)
Le journaliste de France 2 Hugo Clément a enquêté sur ce sujet. Un habitant l'avait contacté.
Résultats sans appel : les débris contiennent de l’amiante, de trois types : chrisotile, amosite et crocidolite. Dans son compte rendu d’analyse, le directeur du laboratoire signale « un échantillon très chargé en fibre d’amiante .