Les policiers se sont mobilisés mercredi matin pour exprimer leur désaccord avec le projet de réforme des retraites, en accrochant des banderoles à une passerelle au dessus de la Sud 3.
Les syndicats de policiers Alliance et Unité SGP Police ont accroché mercredi matin des banderoles sur une passerelle au dessus la Sud 3, au Petit-Quevilly, pour exprimer leur désaccord avec le projet gouvernemental de réforme des retraites.
#Rouen: actions des syndicats de police @alliancepolice @UNITESGPPOLICE sur la Sud3 pic.twitter.com/duD5uTvAII
— France 3 Normandie (@f3htenormandie) December 11, 2019
"Etre policier aujourd'hui, c'est vraiment à part du monde du travail. On subit des violences, on subit des menaces à domicile (...). Je prends l'exemple des gens qui travaillent la nuit (...), qu'ils puissent partir plus tôt, ce serait nécessaire", a réagi un policier.
Retraites : les policiers en colère
Les policiers, qui n'ont pas le droit de manifester en raison du caractère spécifique de leur profession, sont concernés par le projet de réforme car ils bénéficient aujourd'hui d'un régime spécial leur permettant de partir jusqu'à cinq ans plus tôt que les salariés cotisant au régime général. A Rouen, après leur mobilisation du 11 décembre, ils envisagent d'autres actions comme des ralentissements ou des blocages de la circulation sur des axes routiers de l'agglomération rouennaise.
Selon Edouard Phlippe, il y aurait des différences entre policiers : des policiers de terrain et des policiers de bureau, qui selon leur statut ne bénéficieraient pas des mêmes avantages pour la retraite.
Nous, ça, on ne peut pas l'entendre !
- Karim Bennacer, syndicat Alliance-Police de Seine-Maritime