Procès du groupe de Tarnac : 2 rouennais jugés pour association de malfaiteurs

Le procès de Tarnac s'est ouvert le 13 mars à Paris :  8 membres d'un groupe d'ultra-gauche sont notamment jugés pour dégradation de ligne SNCF, parmi eux, trois prévenus sont rouennais.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le procès de huit militants libertaires du "groupe de Tarnac", poursuivis notamment pour la dégradation d'une ligne SNCF dix ans après avoir été mis en cause pour terrorisme, une qualification abandonnée, s'est ouvert mardi 13 mars
devant le tribunal correctionnel de Paris.

Parmi les prévenus figurent Julien Coupat, 43 ans, présenté comme le théoricien du groupe, son ex-compagne Yldune Lévy, 34 ans et les rouennais Elsa Hauck, 33 ans et Bertrand Deveaud, 31 ans. Ils sont poursuivis pour "association de malfaiteurs", 

Les quatre autres prévenus, dont un normand, doivent répondre de délits mineurs comme le recel de documents volés ou le refus de se soumettre à un prélèvement biologique.


La justice leur reproche d'avoir, sur le fondement d'une idéologie développée dans un livre qui leur est attribué (L'insurrection qui vient), participé au sabotage d'une ligne SNCF à Dhuisy (région parisienne) et organisé des actions violentes contre des intérêts de l'État, notamment le 3 novembre 2008 lors d'une manifestation à Vichy (centre).

VIDEO / Le reportage de France 3 (Bérangère Dunglas)


La défense dénonce une instrumentalisation du dossier par le politique et les méthodes des services antiterroristes.
"Cela fait 10 ans que l'accusation fait tout pour que ce procès n'ait pas lieu, ça va être l'autopsie d'un fiasco. L'ensemble des magistrats instructeurs n'ont eu pour seul objectif que de couvrir les manipulations de la police", a déclaré à la presse Me Jérémie Assous, avocat de Julien Coupat, avant l'ouverture du procès.

"Nous contestons la totalité des éléments, parce qu'il n'y a aucun élément matériel tangible dans ce dossier, mais en plus parce que les procédures et les règles légales ont été tordues dans tous les sens", a abondé Me Jean Christophe Tymoczko, avocat de Yldune Lévy.
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information