Théo Perez a été élu avec 46.52%. Un collectif citoyen l'a porté vers cette victoire. Bois-Guillaume, ville cossue des plateaux nord de Rouen était ancrée à droite. Son futur maire a fait campagne sur le thème de la concertation locale, de l'écologie et de l'urbanisme maitrisé.
C'est un nouveau visage dans la politique en Seine-Maritime. Théo Perez, élu sans étiquette politique avec 46.52% des voix, va succèder au maire les Républicains Gilbert Renard (élu depuis 2006) qui ne souhaitait pas briguer de nouveau mandat.Théo Perez aura 30 ans en juillet. Il est né à Rouen en 1990 puis est venu vivre avec sa famille à Bois-Guillaume à l'âge de 4 ans. Son âge et sa démarche pour réunir une liste et rédiger un programme ont surpris à Bois-Guillaume, 14 000 habitants, ville plutôt conservatrice. Le jeune homme a constitué un collectif citoyen il y a 1 an. Théo Perez n'est pas un novice, il connait bien les rouages de la politique locale.
Une jeune carrière au sein de la gouvernance de collectivités locales
Avant 2020, le futur maire de Bois-Guillaume était le directeur financier de la ville du Kremlin Bicêtre. Il est titulaire d'un master 2 de droit gestion et gouvernance des systèmes financiers publics. En 2014, il fut conseiller politique et technique en charge du budget et des politiques culturelles de Nicolas Rouly, président socialiste du département de Seine-Maritime.Le message de sa liste était "Osons la jeunesse dans ces élections ! Renouvelons le conseil municipal, renouvelons la démocratie locale".
La priorité affichée à l'écologie contre le bétonnage
Théo Perez et ses colistiers ont été élus sur un programme marqué par les projets écologiques. Travaux de rénovation énergétique des bâtiments municipaux, végétalisation des nouvelles constructions, ferme maraichère bio. Le futur maire souhaite freiner les projets d'immeubles "cubes et béton", notamment le long de la Route de Neufchâtel. Cela fut le principal sujet de débat avec Marie Guguin, ancienne adjointe au maire chargée de l'urbanisme.L'autre volet marquant de la campagne fut la création d'un budget participatif. Les habitants pourraient choisir au cours du mandat des projets pour leur ville.