Sur les réseaux sociaux, une employée du CHU de Rouen lance l'alerte. Trois jeunes filles auraient été admises aux urgences et en service de réanimation après avoir ingéré du GHB.
Le message a été partagé de façon virale sur Facebook et sur Twitter. Dans la soirée du 28 septembre, une employée du service des urgences du CHU de Rouen témoigne sur sa page Facebook : "Cela fait 3 fois en 15 jours que nous recevons des jeunes filles retrouvées inconscientes en boîte ou sur le parking." Selon elle, ces jeunes victimes auraient été droguées au GHB, parfois appelée la "drogue du violeur."
Cette drogue de synthèse, incolore et inodore, peut être versée dans un verre à l'insu du consommateur. A forte dose, le GHB se révèle être un puissant somnifère. Cette substance est connue pour être utilisée parfois par des prédateurs sexuels. Mais qu'en est-il véritablement à Rouen ?
Des jeunes filles ont bien été admises en réanimation
Selon le témoignage publié sur Facebook (supprimé entre temps) par cette agent administrative des urgences, les jeunes filles accueillies en réanimation ne présentaient pas un taux d'alcoolémie excessif, "il y a donc une grande probabilité pour qu'elles aient été victime du GHB, conclut l'auteur du message. De son côté, la direction du CHU de Rouen confirme que "plusieurs patientes ont bien été reçues en réanimation pour des soins." Pour autant, toujours selon la direction, "rien ne dit que ces jeunes filles ont ingéré du GHB." Des analyses sont en cours dans l'établissement hospitalier pour connaitre la raison de la perte de connaissance de ces jeunes femmes. Les résultats devraient être connus rapidement.
Les filles à Rouen ⚠️⚠️⚠️ pic.twitter.com/7c16xuA7UU
— cl (@cllrths) September 28, 2021
Selon nos confrères de 76actu, la police de Rouen n'a pour l'heure reçue aucune plainte en lien avec ces hospitalisations suspectes.