Une habitante de Cléon (Seine-Maritime) avait multiplié les menaces de mort, les violences et les dégradations après une séparation conflictuelle
C'est en enquêtant sur les causes d'un incendie survenu à Elbeuf que les policiers ont identifié puis interpellé une femme et découvert qu'elle était l'auteur de nombreux autres méfaits.
A la suite d'une séparation difficile, et de la problématique de la garde des enfants, cette habitante de l'agglomération elbeuvienne s'en est prise à son ancien concubin. Entre le 26 septembre et le 7 décembre elle a commis, de façon croissante, des actes malveillants à l'encontre de son ex, montant à chaque fois d'un cran dans la gravité des faits commis.
Importants dégâts
Après des appels malveillants, des menaces de mort, des dégradations de biens et des actes violents, elle est allée jusqu'à mettre le feu à la voiture de son ancien compagnon. Sauf que l'incendie s'est propagé à deux autres véhicules et à la façade d'un immeuble…Cet incendie a eu lieu le 7 décembre 2019. Quatre jours plus tard les policiers de la Sûreté urbaine d'Elbeuf retrouvaient l'auteur de cet incendie volontaire : une habitante de Cléon âgée de 20 ans.
Pendant sa garde à vue, si elle a reconnu les menaces de mort, les dégradations de biens et les appels malveillants, elle a nié être l'auteur de l'incendie qui a détruit trois voitures et endommagé la façade d'un HLM.
Mais l'enquête des policiers elbeuviens va permettre de la confondre, notamment parce qu'elle a été reconnue par des témoins comme étant présente sur le lieu de l'incendie.
36 mois de prison
Présentée le 13 décembre devant le substitut du procureur de la République de Rouen, elle a été placée sous mandat de dépôt pour être jugée en comparution immédiate. Elle a été finalement jugée lundi dernier (16 décembre 2019) et condamnée à 36 mois de prison, dont 18 mois de sursis et une mise à l'épreuve.Sans mandat de dépôt à l'audience, elle ressortie libre du palais de justice, le temps pour elle de s'organiser pour purger sa peine…