Entre le 11 et le 13 août, une dizaine de gardes à vue ont concerné des conduites en état d'ivresse sur la métropole. Un chiffre plus élevé que d'habitude.
Le week-end a été chargé en interventions pour les officiers de police de Rouen : une dizaine de gardes à vue sur deux jours ont notamment concerné des "conduites sous l'empire d'un état alcoolique" (CEA), autrement dit des flagrants délits de conduite avec un taux d'alcoolémie supérieur à la réglementation.
Selon la police, c'est la première fois de l'été que le phénomène prend cette ampleur. D'autant que les taux constatés sont parfois importants : à Maromme, un homme né en 1981 est rentré en marche arrière dans une Renault Kangoo. Son propriétaire l'a retenu, puis empêché de reprendre le volant : les policiers l'ont controlé à 2,92 grammes d'alcool dans le sang. Il a été placé en garde à vue.
À Rouen, c'est au niveau de la place Saint-Hilaire qu'un Alfa Romeo ne s'est pas arrêté à trois stops successifs. Les fonctionnaires de polices ont interpellé le conducteur : l'éthylotest indiquait 1,44 grammes d'alcool dans le sang, des bouteilles de bière ont été retrouvées dans le véhicule.
Toujours à Rouen, le 13 août, c'est sur le pont Guillaume Le Conquérant qu'un véhicule a été retrouvé accidenté et à l'arrêt : son conducteur avait percuté le terre-plein et un panneau directionnel. Né en 1997, visiblement alcoolisé selon les policiers, il a été conduit au CHU pour des examens, puis placé en garde à vue.
En France, la réglementation indique que le taux d'alcoolémie ne doit pas être supérieur à 0,2 gramme par litre de sang chez les jeunes conducteurs (c'est en soi une tolérance zéro, puisqu'il suffit de deux gorgées pour atteindre ce degré). Pour les autres conducteurs, il est limité à 0,5 gramme par litre de sang.