Une majorité des enseignants est en grève. Ils se mobilisent pour obtenir des garanties sur la santé des élèves de cet établissement situé à 3 kilomètres de l'usine. A plusieurs reprises, des odeurs y ont été ressenties.
Dix jours après l'incendie du site Lubrizol, les personnels du collège Jean Lecanuet ne décolèrent pas. Ils dénoncent la gestion de la crise et s'interrogent sur les conséquences de cette pollution industrielle sur la santé de leurs élèves et des personnels encadrants.
Faute de pouvoir exercer son droit de retrait, une majorité des enseignants a choisi la grève pour se faire entendre de l'éducation nationale.
Ce qui est intolérable pour nous et qui nous met en colère c'est que nous sommes responsables des élèves. Nous sommes censés les protéger et aujourd'hui, on nous demande de les prendre comme si de rien n’était, de faire cours alors qu'on le voit des élèves être malade" explique Julien Essahli, professeur d'histoire-géographie au collège Jean Lecanuet.
- Julien Essahli, professeur d'histoire-géographie au collège Jean Lecanuet.
- Olaf Van Aken, Professeur d'allemand au collège Edouard Branly de Grand-Quevilly
- Isabelle Lemée, parent d'élève)
Samedi 5 octobre 2019, la cour de l'établissement a été nettoyée. Ce n'est pas suffisant pour les grévistes. Ils vont alerter les parents d'élèves des écoles maternelles et élémentaires du secteur à l'heure de la sortie ce lundi 7 octobre.