A 14 h30 devant la cathédrale, deux personnes ont répondu à l'appel du collectif de défense des libertés fondamentales. Puis à 17 heures, des mouvements de lycéens et d'étudiants ont pris le relai rive gauche encadrés par un dispositif policier hors-normes. Trois personnes ont été interpelées.
Le CDLF (collectif de défense des libertés fondamentales) avait lancé, en milieu de semaine, un appel à une marche pacifique samedi 4 mars "en solidarité avec Théo, Adama et les autres victimes de violences policières."
Deux cents participants se sont donc retrouvés à 14 heures 30 devant la cathédrale de Rouen. Le cortège s'est ensuite élancé sous la pluie pour un parcours dans le centre-ville de Rouen.
Les membres du collectif, issus d'une quinzaine d'associations, organisations politiques ou syndicales de la métropole rouennaise évoquent "la conséquence de la politique sécuritaire des gouvernements successifs accentuée par l’état d'urgence permanent."
En fin d'après-midi, les jeunes manifestants bloqués par les forces de l'ordre
Un second rassemblement s'est déroulé à 17 heures devant l'église Saint Sever. Il était organisé par le mouvement Rouen dans la rue, auquel s'est joint le syndicat Solidaire Etudiant-e-s de Rouen.Après les nombreux débordements et interpellations des précédentes manifestations, un très important dispositif policier a été mis en place. Les jeunes étaient quadrillés et le cortège a rapidement fondu d'une centaine à une cinquantaine de manifestants. Le groupe a été dispersé au moyen de canons à eau :
Fin de #manifestation @Rouen secteur Saint Sever, 3 interpellations.
— Police nationale 76 (@PoliceNat76) 4 mars 2017