Un rouennais jugé pour le meurtre de Kathleen, 18 ans, en 2014

Jacquelin M., 56 ans, comparait devant la cour d'assises de Seine-Maritime du 5 au 8 mars. Au printemps 2014, une jeune fille était morte poignardée dans son appartement de la route de Bonsecours à Rouen

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L’affaire avait fait la Une de l’actualité régionale en avril 2014. Une marche blanche avait été organisée par une soixantaine de jeunes, proches ou amis de la victime.

Le 17 avril, le corps sans vie de la jeune Kathleen qui allait fêter son 19e anniversaire, est retrouvé dans un appartement situé 80 route de Bonsecours à Rouen par son « colocataire » : Jacquelin M. ; il est ami avec la mère de la victime. « C’est la raison pour laquelle il avait accepté de la prendre en co-location », explique son avocat Arnaud de Saint-Rémy, avocat de l'accusé.

Les conclusions de l’autopsie révèlent que la jeune femme a été poignardée à 13 reprises au thorax et sur les bras. Au moins deux coups auraient été mortels.

Quand Jacquelin M., le locataire officiel des lieux, découvre le corps, un couteau de cuisine ensanglanté est au sol, à proximité du corps.

 Les policiers sont intrigués par cette « cohabitation » et par l’attitude du quinquagénaire


Il aurait découvert la jeune femme gisant dans son sang vers 4 heures du matin, mais aurait attendu 6h30 pour alerter les secours.

Les enquêteurs s’intéressent aussi à un voisin qui aurait eu, quelques jours auparavant, une violente altercation avec la victime. Les deux hommes sont placés en garde à vue. Le voisin est rapidement mis hors de cause.

Jacquelin M., intrigue les enquêteurs par sa personnalité. Hormis ses dénégations sur son implication, il reste muet la plupart du temps.

Le juge d’instruction estimait à l’époque « qu’il y a suffisamment d’indices graves et concordants » et met Jacquelin M. en examen pour « homicide volontaire ».

L'homme nie son implication depuis 4 ans


 Arnaud de Saint-Rémy,  précise que son client continue de nier toute implication. « Son silence lors de sa garde à vue et des interrogatoires qui s’en sont suivis lors de l’instruction, s’explique par le fait que Jacquelin M. se sent totalement étranger à ce que la justice lui reproche ».

L’avocat précise que « le passé judiciaire de (son) client a pesé lourd, ainsi que les accusations proférées par l’un des proches de la victime ». Selon Arnaud de Saint-Remy, son client n’a jamais avoué les faits qui lui sont reprochés.





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