Un policier de Rouen condamné pour violation du secret professionnel à un an d'interdiction d'exercer

Un policier en poste à Rouen entre 2019 et 2023 a été condamné à un an de prison avec sursis et un an d'interdiction d'exercer son métier pour violation du secret professionnel et consommation de stupéfiants. Il s'agit du même policier qui avait été victime d'insultes racistes et de propos haineux dans un groupe de discussion Whatsapp.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un an de prison avec sursis et un an d'interdiction d'exercer. C'est le jugement prononcé par le tribunal correctionnel d'Evreux jeudi 21 mars à l'encontre d'un policier en poste à Rouen à l'époque des faits.

Harcelé par ses collègues sur Whatsapp

Le policier qui faisait partie de l'escorte du palais de justice entre fin 2019 et 2023, était soupçonné de consommation de stupéfiants et de violation du secret professionnel. Pendant l'audience, il a admis comme d'ailleurs ça avait été le cas mi-janvier pendant sa garde à vue, qu'il lui était arrivé de donner des informations collectées sur les fichiers de la police à des connaissances.

A lire aussi : INFO FRANCE 3. Un policier de Rouen corrompu, soupçonné d'avoir renseigné des dealers

Son explication : à l'époque, le fonctionnaire de police était en quête d'amitié, il sortait d'une période difficile dans sa vie privée et au travail, harcelé par ses collègues.

Une affaire qui avait défrayé la chronique à Rouen entre 2019 et 2023. Cinq policiers avaient été finalement révoqués pour des échanges racistes sur un groupe Whatsapp, des échanges révélés par Arte Radio. Parmi ces propos, des insultes ("nègres", "bougnoules") et des appels à la violence ("ils devraient tous mourir", "quand ils seront bien faibles, on aura juste à les achever", "ce pays mérite une guerre civile raciale bien sale, il faut qu'ils crèvent ces chiens").

Pas de corruption selon son avocate

Lors de son réquisitoire, la procureure de la République avait demandé à son encontre 18 mois de prison dont 8 mois avec sursis, assortis d'une interdiction définitive d'exercer.

Pour l'avocat du prévenu, il était inenvisageable de condamner son client à de la prison ferme : il n'y avait aucune contrepartie à ces informations, donc pas de corruption selon elle.

Il semble qu'elle ait été entendue par le tribunal. Le policier mis en cause exerçait depuis quelques mois seulement son métier à Mayotte.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information