Retranché et armé, un homme interpellé par le GIGN près de Belbeuf : le dispositif de sécurité levé

De 8h à 17h, ce samedi 18 mai 2024, un très important dispositif de policiers et de gendarmes a été déployé route de Paris, à Saint-Adrien (Seine-Maritime). En cause : un homme retranché et dangereux, soupçonné d'avoir incendié deux véhicules dont celui de son ex-compagne. Il a été interpellé en fin de journée.

Dès 8h, ce matin, une trentaine de policiers et gendarmes était déployée route de Paris, à Saint-Adrien, à quelques kilomètres d'Amfreville-la-Mivoie. Bouclé jusqu'à la fin d'après-midi, le dispositif de sécurité a été levé après l'interpellation d'un homme d'une cinquantaine d'années, a annoncé le parquet de Rouen dans un communiqué.

L'homme placé en garde à vue, une enquête ouverte

A 6h, la brigade de gendarmerie de Boos a en effet été alertée de l'incendie de deux véhicules. "L’enquête permet de confirmer rapidement l’origine délictuelle des faits et d’orienter les soupçons vers un homme, ancien compagnon d’une des victimes", précise le parquet, confirmant les informations que nous avons recueillies sur place.

Armé, celui-ci a nécessité un important dispositif de sécurité en raison "d'une phase de négociation menée en amont qui n’a pu aboutir". Étaient ainsi présents, 30 militaires du groupement de la gendarmerie de la Seine-Maritime dont la brigade fluviale, un drone et des agents du GIGN de Caen et du PSPG (Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie) de Penly. Par précaution, le gaz a également été coupé par GRDF, et le SMUR et les pompiers se sont également rendus sur place. 

Finalement interpellé "sans heurts" à 16h25 par le GIGN et le PSPG, l'homme a été placé en garde à vue et "une perquisition est en cours afin de saisir les armes qu’il détenait dans ce domicile" de la route de Paris, détaille le parquet.

Une enquête pour "dégradation volontaire par incendie", confiée à la gendarmerie de Boos avec l'appui de la brigade de recherche de Rouen, a été ouverte par le parquet de Rouen. Celle-ci aura également vocation à "vérifier si la victime a subi des faits de violences conjugales, compte tenu du contexte", conclut le communiqué.

"Aucun lien avec l'incendie de la synagogue" ni avec Mohamed Amra, malgré les rumeurs

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont évoqué un lien entre cette lourde intervention et les deux affaires qui ont ébranlé Rouen cette semaine : l'incendie de la synagogue de Rouen et la traque de Mohamed Amra.

Ainsi, dès la fin de matinée, le procureur de Rouen, Frédéric Teillet, nous a assuré "qu'aucun lien n'est fait avec l'incendie de la synagogue, au sujet duquel rien ne permet, à ce stade, de penser qu'il y ait eu un complice". La gendarmerie a également tenu à rapidement faire taire les rumeurs d'une intervention liée à la traque de "la Mouche".

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