Drôle de riffifi à Magnac-Bourg en Haute-Vienne. Mardi dernier, tous les enfants de la cantine ont été privés de dessert à midi, parce que semble-t-il ils avaient été turbulents.
Un parent d'élève s'en est ému et a envoyé un courrier au maire de la commune, trouvant selon ses termes "la manoeuvre un peu lourde" et dénonçant une punition collective et la privation de nourriture comme moyen de coercition. Il menace de de payer le repas qu'au pro-rata des plats servis, si l'information rapportée par son fils est exacte.
Dans sa réponse, le maire de Magnac-Bourg signale que : "les punitions collectives ne sont certes plus d'actualité, mais je ne pense pas que votre enfant risque la dénutrition pour avoir été privé de dessert". Peut-être, ajoute-t-il, "avez-vous pour principe de faire de votre enfant un enfant-roi, mais en l'occurence, les personnels des services publics n'ont pas à subir d'incivilité".
Affaire à suivre?