Tags nazis à Limoges : SOS racisme porte plainte

Dans la nuit du 28 au 29 juillet, la mosquée de Limoges ainsi que d'autres bâtiments de la ville avaient été tagués. SOS racime a décidé de porter plainte.

Des inscriptions à la bombe noire avaient été taguées sur les deux portes d'entrée de la mosquée de Limoges, située rue Émilie Zola, alors que les musulmans sont en plein mois du ramadan. Les mêmes signes avaient également été retrouvés sur la porte de l'association Roma Bair, en centre ville, près du théâtre de la passerelle. Plus tard, des têtes de cochon dessinées avaient été découvertes sur la vitrine d'un restaurant kebab.

"La gangrène loin d'être éradiquée"


SOS Racisme 87 a été consterné par ces actes et a décidé de déposer plainte pour incitation à la haine. "Ces provocations [...] démontrent  que la grangrène des idéologies fascistes et nazies est loin d'être éradiquée. La représentation du symbole des Jeunesses Hitlériennes suggère la présence dans nore ville de personne qui se revendiquent d'une mouvance nazie" a déclaré Hugues Mathieu, président de SOS racisme.

En effet, les signes retrouvés ressemblent à ceux utilisés par le groupe des nazis d'Odal. Ils représentent la lettre Othila. L'extrémiste néonazi ultra-nationaliste, Anders Behring Breivik, auteur d'une tuerie en Norvège, en faisait d'ailleurs partie. Cet insigne fut utilisé pendant la seconde guerre mondiale par la jeunesse hitlérienne et la 7e division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen.

Depuis ces faits, d'autres tags ont été retrouvés ailleurs dans Limoges, en particulier en zone Nord de la ville. Les taggeurs ont semble t-il emprunté un chemin passant par le Zénith, Ester et le Palais-sur-Vienne.

Découvrez le reportage de notre rédaction.




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