Quelques semaines après la fermeture de l'abattoir de Saint-Yrieix-la-Perche, la question de l'abattage des bêtes sur place se pose. La moitié des animaux limousins ne sont pas tués dans la région.
Le GLBV (groupement limousin bétail et viande) explique qu'abattre les bêtes sur place permet un meilleur rendement financier, mais aussi qualitatif: les vaches par exemple perdent beaucoup de poids à cause d'un long transport.
Ce groupement représente 500 éleveurs, sa politique est de préconiser les abattages dans la région le plus possible, afin que les carcasses soient directement envoyées en Grèce ou en Italie. Cependant, la filière de la viande connait une crise: flambée des cours et baisse de la production.
Conséquence: pour respecter les normes de plus en plus précises, 35% des bêtes du GLBV sont abattues hors du territoire limousin. Un grand manque à gagner pour la coopérative qui continue de se battre, dans l'espoir de ne pas voir un nouvel établissement fermer.