Une enquête fait ressortir que 54,2% de ces jeunes médecins limougeauds ne disposeraient pas de ce repos obligatoire après 24 heures de garde.
Le Chu de Limoges se trouve ainsi classé au deuxième rang, après celui de Strasbourg, parmi les établissements français où le problème est le plus "criant". Mais en fait "aucune région ne respecte aujourd'hui la législation selon cette enquête menée entre le 16 mai et le 20 juin à partir des 5872 réponses à un questionnaire adressé entre le 16 mai et le 20 juin, de manière individuelle par internet et collective via des associations et des syndicats locaux.
Dans une circulaire adressée lundi aux Agences régionales de santé, la ministre de la Santé a rappelé les dispositions en vigueur. En préambule, Marisol Touraine que les établissements de santé doivent "respecter strictement le repos de sécurité des internes, les deux demi-journées hebdomadaires consacrées à leur formation universitaire ainsi que leur rémunération pour participation à la continuité des soins".
Du côté de la direction du Chu de Limoges, on s'interroge sur le chiffre de 54 % qui met le Chu dans une position défavorable par rapport aux autres hopitaux français, mais on reconnait "que la question se pose en chirurgie" selon une interview du pôle des ressources humaines publiée ce mardi par le Populaire du Centre.
Voici le reportage d'Isabelle Rio et Frédérique Bordes où interviennent:
Maxime Vidal
Interne en médecine générale
Association Professionnelle des Internes des Hôpitaux de Limoges
Thomas Fauvet
Interne 1ère année anesthésie-réanimation