La mosquée de Limoges profanée avec des excréments

Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, a annoncé lui-même cette information, en condamnant avec "la plus grande fermeté" cette nouvelle profanation.

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Selon nos premières informations, ces faits auraient eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi entre 3h et 6h du matin. Ce sont les portes de la mosquée qui ont été souillées. La police aurait découvert ces dégradations, vers 6h30, à l'appel d'un usager du lieu de culte. Les policiers ont trouvé "des déjections déposées et jetées sur l'encadrement de la porte" précise l'AFP. Une enquête pour dégradations a été ouverte, les lieux ayant été rapidement nettoyés.

Dans un communiqué, le ministre de l'intérieur en charge des cultes tient à rappeler que "s'attaquer à une religion, c'est s'attaquer à la République". Manuel Valls estime que "cet acte porte gravement atteinte à la dignité des musulmans et choque l'ensemble des citoyens attachés aux valeurs de respect et de tolérance". Le ministre assure les communautés de Limoges et de France de son entier soutien.

Il faut rappeler qu'en juillet dernier, des inscriptions à la bombe noire avaient été taguées sur les deux portes d'entrée de la mosquée de Limoges, située rue Émilie Zola, alors que les musulmans étaient en plein mois du ramadan.

Début août, la mosquée de Montauban avait été également la cible d'un acte similaire. Deux têtes de cochon avaient été déposées devant le lieu de culte. 

Réactions

Le maire de Limoges, Alain Rodet, joint par l'AFP, a dit ne pas comprendre la profanation d'une mosquée dont le recteur est "très ouvert" et n'exclut pas qu'il puisse s'agir "d'un acte isolé" sans lien avec la dégradation commise en juillet.

Pour sa part le recteur de la mosquée, interrogé sur le site internet du "Populaire" , pense que cet acte est attribuer à "des groupuscules ou des individualités perdues".

Autre réaction: le président de l'Observatoire contre l'islamophobie vient de demander aux pouvoirs publics d'installer des caméras de surveillance devant les lieux de culte musulmans, après la nouvelle profanation de la mosquée de Limoges. .


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