Le Conseil municipal de Salies-de-Béarn, s'interroge sur le moyen de mettre fin à des dégradations que subissent certains lieux publics. Il n'est pas question d'insécurité dans ce village béarnais, mais de faire cesser les dégradations.
Alors les élus s'interrogent. Faut-il placer sous vidéo-surveillance ce lieu, la piscine, pour prévenir les actes de vandalisme ? Durant l'été, les abords de la piscine ont subi des dégâts, destruction de structures, démontage de l'échelle pour la jeter au fonds de l'eau, tout ceci incite les élus à réfléchir sur le moyen d'y mettre fin.
Des réunions pour consulter
Le 9 octobre dernier, la piscine était à l'ordre du jour du conseil municipal. Le principe de l'installation d'une surveillance continuelle n'a pas été actée. Les divergences portent sur le mode de surveillance, en continu, à déclenchement automatique, avec ou sans alarme. Les élus du Conseil municipal n'ont pu se départager sur la mesure à prendre pour faire cesser ces agissements blâmables. Le 23 octobre prochain, le commandant de la Brigade de Gendarmerie viendra à Salies-de-Béarn, lors d'une réunion du Conseil municipal, afin de présenter les différents moyens pour répondre aux attentes des élus.
Des lieux de loisir visés
En premier lieu, la piscine. Un espace ludique par excellence, a été la cible plusieurs fois durant l'été de dégradations, l'échelle a été projetée au fond du bassin, la pataugeoire a été souillée. En second, la base de loisir. Tout ce qui peut être brisé l'était. Enfin les abords du chalet, un lieu de loisir et de réunion cher aux Salaisiens pour se divertir. La nature des dégradations ainsi que les cibles des auteurs soulèvent des hypothèses.
Plutôt que l'insécurité, l'incompréhension domine
Les habitants ne se sentent pas en danger, dans une tension quotidienne comme dans des villes aux tensions sociales. Ils ne comprennent pas que l'on puisse agir ainsi, cela dépasse leur entendement : les cibles sont des lieux de loisirs, de distraction, qui sont voués à procurer du plaisir. Les Salisiens attendent la décision du Conseil municipal afin de protéger en observant ces structures publiques. S'il y a accord sur le procédé de surveillance !