C'est le résultat du dernier baromètre du climat intercommunal réalisé pour le compte de la Communauté urbaine de Bordeaux qui vient confirmer, derechef, les mêmes sujets d'inquiétude.
Le prix de l'eau et de l'énergie, la circulation sur la rocade et le prix du logement sont les trois sujets qui préoccupent le plus les habitants de la Communauté urbaine de Bordeaux. C'est ce qui ressort du dernier baromètre du climat intercommunal , un sondage commandé par la CUB deux fois par an depuis 2009 pour explorer les méandres du sentiment d'agglomération. Le dernier sondage - le 7e depuis 2009 - a été réalisé du 24 septembre au 2 octobre 2012, par téléphone auprès d'un échantillon de 1 008 personnes représentatif de la population de la CUB de 18 ans et plus.
Rappelons qu'en ce qui concerne l'eau, la CUB fonctionne depuis l'été 2011 avec 15 % de déficit en eau, après la pollution au perchlorate de l'une des sources d'approvisionnement. La rocade reste elle aussi le gros point noir en matière de circulation. Le logement, enfin, est aussi une source d'inquiétude, le niveau des prix allant à l'encontre de la volonté affichée par les élus de densifier le cœur de l'agglomération. Les résultats de ce sondage n'amènent donc rien de nouveau, ils viennent confirmer des préoccupations déjà connus.
Cependant une lecture plus attentive révèle quelques éléments de réflexion comme ce score de 58 % des habitants qui se disent favorables à l'élection du président de la CUB au suffrage universel direct, alors qu'il est aujourd'hui nommé par les communes membres. De même il faut noter que la question de « l'ambition de devenir d'ici vingt ans une agglomération d'un million d'habitants" reste le projet le moins fédérateur, avec 45 % des sondés qui n'y adhèrent pas.