Le Canard Enchaîné révèle dans son édition du mercredi 24 octobre un détail qui pourrait relancer les conclusions des enquêteurs dans l'affaire des dégradations commises en mai 2008 contre des lignes ferroviaires à grande vitesse
Le soir des sabotages de lignes TGV en Seine-et-Marne, Yldune Lévy, suspectée d'en être à l'origine avec son compagnon Julien Coupat, aurait pu se trouver à Paris. En effet, des relevés de carte bancaire récemment versés au dossier montrent un retrait à 2h44 du matin dans le quartier de Pigalle.
L'avocat de Julien Coupat, Jérémy Assous, y voit une nouvelle contradiction qui devrait déboucher à ses yeux sur un non-lieu dans cette affaire. Ecoutez son interview recueillie par nos confrères de France Info:
A Tarnac, pas de commentaire sur ce nouveau développement de l'affaire. On parle toutefois de nouvelles révélations possibles dans les prochaines semaines. Voir le reportage de Pierre Gauthier et Jean-Christophe Nicolas:
Dans la vidéo ci-dessus, Interview de Claire Abello, avocate de Julien Coupat, réalisée par téléphone mercredi 25 octobre
Interpellations de Tarnac
En 2003, Julien Coupat, 28 ans, achète la ferme Le Goutailloux à Tarnac (Corrèze). Une petite communauté s'installe avec lui et certains reprennent en 2005 l'épicerie du village. En 2008, quatre sabotages de lignes SNCF ont lieu dans l'Oise, l'Yonne et en Seine-et-Marne. Julien Coupat et Yldune Lévy justifient leur proximité de l'une des lignes par cette déclaration: "On a fait l'amour dans la voiture, comme plein de jeunes." Le 11 novembre 2008, les policiers interpellent et placent en garde à vue neuf personnes. Lors de la perquisition, la police saisit des ordinateurs, des coupe-boulons, des cartes SNCF, des documents d'identité découpés et deux gilets pare-balles ( source: le Monde.fr)