L'accident vasculaire cérébral est l'objet d'une campagne de sensibilisation des services de santé auprès des assurés. Le risque n'est pas anodin, savoir le détecter peut permettre d'éviter les séquelles graves.
Guilaine Bertrand a eu à l'âge de trente ans un accident vasculaire cérébral, le choc de l'immobilisme l'a incité à faire partager son expérience. Elle a depuis consacré plusieurs tomes d'un ouvrage à narrer son ressenti. Elle envisage, depuis l'unité de soins spécialisée où elle vit, de diffuser sur la toile son expérience.
Une campagne de quatre ans pour sensibilser
Un plan de prévention existe depuis 2010 pour informer le public sur les signes des AVC. Un asymétrie dans le visage, c'est-à-dire une paralysie partielle du visage, un membre qui devient immobile, une trés grande fatigue, des difficultés mécaniques à parler sont des signes avant coureur d'un accident vasculaire cérébral. Ces symptômes doivent vous alerter. Il faut aussitôt composer le 15, le médecin régulateur disposera les moyens pour intervenir et veillera à dispenser des conseils pour gérer l'accident.
Des services spécialisés dans la région aquitaine
Des Unités Neuro Vasculaires sont présentes dans la région Aquitaine, cinq sont réparties sur l'ensemble de la région. Leur spécialité est d'intervenir dans le cas avéré d'accident vasculaire cérébral. Ces spécialistes peuvent intervenir à l'intérieur de la boîte cranienne en passant par les artères, comme dans le cas de l'artériographie, afin d'obturer la rupture d'anévrisme dans la boîte crânienne.
Deuxième cause de mortalité en France.
L'AVC est la deuxième cause de décès chez les femmes, la troisième cause chez les hommes. Par contre dans le monde, c'est la deuxième cause de décès toutes maladies confondues. 15% des AVC surviennent chez les moins de 50 ans, 25 % chez les moins de 65 ans, c’est à dire chez des personnes en activité professionnelle ou en âge légal de travailler, et plus de 50 % chez les personnes de 75 ans et plus. Le risque de récidive d’AVC à cinq ans est estimé entre 30 et 43 %.Les projections concluent à l’augmentation de l’AVC parmi les pathologies : l'accident vasculaire cérébral sera moins mortel dans les années à venir, mais le nombre de patients victimes d’AVC ira croissant en raison du vieillissement de la population. L’AVC est déjà la première cause de handicap acquis de l’adulte dans les pays développés.
