Les avocats du groupe de Tarnac ont fait état ce mercredi de nouveaux éléments prouvant, selon eux, que les policiers ont falsifié certains éléments de l’enquête.
Les avocats du groupe de Tarnac ont organisé une conférence de presse ce mercredi matin à l’Assemblée Nationale, aux côtés de plusieurs parlementaires de gauche.
Selon Me Jérémie Assous, l'analyse du trafic téléphonique sur l'antenne installée au pied du lieu du sabotage à Dhuisy (Seine-et-Marne) montre qu'il n'y avait pas de policier à cet endroit à quatre heures du matin dans la nuit du 7 au 8 novembre, contrairement à ce que les enquêteurs affirment. "C'est un élément de plus qui démontre que la version policière est totalement imaginaire et a été fabriquée", selon Maitre Assous.
Maître Jérémie Assous
Avocat du groupe de Tarnac
Maître William Bourdon
Avocat du groupe de Tarnac
Les avocats ont aussi mis en cause l'utilisation d'informations fournies aux enquêteurs par un policier britannique "infiltré" au sein du groupe de Tarnac qui se sont révélées "fausses".
De son côté, le député Noël Mamère (EELV) s'est dit favorable à la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le fonctionnement des services de renseignement en lien avec l'affaire de Tarnac.
A lire dans le Monde un article de Giorgio Agamben, philosophe et Yildune Lévy, mise en examen dans l'affaire de Tarnac