Disparus de Bordeaux : une arme anti rumeurs?

De folles rumeurs avaient circulé concernant les disparus de Bordeaux, tombés dans la Garonne. Pour y mettre fin, la gendarmerie a organisé une table ronde.

Ce sont souvent des affaires sensibles. Des disparitions comme celle de ces jeunes tombés dans la Garonne à Bordeaux, font l'objet de tous les fantasmes, de toutes les rumeurs. Pour cela, la Gendarmerie a décidé d'organiser une table ronde sur ce thème. Cet atelier recherche s'intéresse au traitement de la rumeur mais aussi de ses implications en termes de communication, de droit, de sécurité et d'ordre public.

À Bordeaux, au mois de mars dernier, de nombreuses rumeurs ont circulé sur la disparition des étudiants Maxime Le Bot et Vincent Zecca. On se répandait sur les réseaux sociaux parlant notamment de trafic d'organes ou d'un « serial pousseur »...

Selon le général d'armée Marc Watin-Augouard, directeur du centre de recherche de l'École des officiers de la gendarmerie nationale. « L'être humain va se trouver demain dans une bulle de plus en plus informationnelle. Nous serons dans l'instantanéité et je pense que nous devrons être actifs sur les réseaux sociaux. »

Une arme anti-rumeur

La gendarmerie  voudrait donc mettre en place une arme anti-rumeur. Pourquoi pas un blog anti rumeur ? «L'objectif est de faire retomber la pression », rappelle le colonel Joël Ferry. En intégrant les réseaux sociaux : « une technique offensive pour donner les informations utiles aux concitoyens ».

L'idée étant d'anticiper les actions, les réactions autour de ce type d'affaires et "empêcher la théorie du complot", selon le lieutenant-colonel Alexis Bourges, chef de la section relation avec les médias au Sirpa.

Une bonne initiative qui mérite d'être suivie des faits. Si la table ronde est intéressante, reste à savoir si, concrètement,  des agents sont formés ou simplement dédiés à "contrer" les rumeurs à venir. Sur le web et ailleurs...
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